Faune et Flore du Mali
Le Mali est une destination intéressante pour celles et ceux qui souhaitent observer une faune sauvage et variée, malheureusement en danger. Jouxtant le désert, la végétation de ce pays n'est pas luxuriante, mais devient plus dense en direction du sud.
Faune du Mali
Parcouru de paysages qui varient du nord au sud, le Mali propose une faune variée, mais malheureusement moins abondante qu’il y a quelques années. La chasse et le braconnage sont en partie responsables, et plusieurs réserves ont été créees pour tenter de préserver la richesse de la faune malienne.
Dans la zone forestière proche de la Guinée, la réserve du Bafing compte de nombreuses espéces. Crocodiles, léopards et chimpanzés sont les stars de ces contrées, mais il faut un bon guide pour les apercevoir. Les hippopotames peuplent les bords du fleuve Bafing. Mieux vaut rester sur ses gardes, car c’est un animal dangereux.
Dans les savanes découvertes, les troupeaux paissent sous la surveillance des prédateurs et des charognards. Buffles, antilopes, phacochères, gazelles côtoient les derniers lions du Mali au parc naturel de la boucle du Baoulé. Vautours et hyènes nettoient les carcasses sous le regard des girafes. En progressant vers les grandes étendues du désert du Gourma, on croise parfois des troupeaux d’autruches, et surtout les derniers éléphants d’Afrique de l’ouest.
La faune qui peuple le désert, moins variée, s’est adapté aux conditions difficiles de son environnement. On y croise hyènes, chacals et fennecs, mais aussi vipères et scorpions.
Les amateurs d’oiseaux parcoureront les vestes étendues lacustres du delta du Niger pour observer flamants roses, hérons et une foule d’autres oiseaux migrateurs.
Flore du Mali
Le Mali fait parti du Sahel, le rivage du désert. Sa végétation n’est pas des plus luxuriantes, mais se densifie plus on descend en direction du sud.Le désert recouvre la moitié de la superficie du pays. Peu d’espèces y poussent en dehors de l’acacia, de quelques lauriers rose en bordure d’oasis et du cram-cram, une herbe aux graines acérées qui s’accrochent aux vêtements des randonneurs.
La zone sahélienne qui recouvre un tiers de la superficie du pays se couvre d’une steppe où les plantes se perdent dans de grands espaces arides : acacias dont on tire la gomme arabique, tamariniers et baobabs. Ces derniers sont très prisés pour leurs fruits, le pain de singe, riche en vitamine C et très nutritif. Le tronc et les feuilles du palmier doum et du palmier rôniers sont utilisés pour de nombreux usages : tissage, toiture, cordes, paniers…
C’est la zone soudanaise qui compte la flore la plus développée. Les manguiers dont la saison démarre fin mars, sont très appréciés pour l’ombre qu’ils procurent durant les heures chaudes de la journée. L’amande du karité sert à faire le beurre et de nombreux produits de beauté. Le balanzans est surnommé l’arbre du cultivateur pour l’ombre qu’il offre à la terre en été et pour le fruit qui la fertilise en hiver. Le kolatier est prisé des anciens pour son fruit, la noix de kola, aux sucs amers.
A visiter:
Le Parc national de la boucle du Baoulé
Le Parc national de la boucle du Baoulé est une vaste zone protégée de près de 800 000 ha, qui s'étend de Siby à Kita, jusqu'aux abords de la frontière mauritanienne. Il comprend plusieurs écosystèmes : forêts-galeries, palmeraies, forêts de bambous, lacs. Les plus belles espèces d'antilopes africaines sont présentes dans la zone, des girafes ont été réintroduites, les singes ainsi que les phacochères abondent. La meilleure saison pour observer cette faune se situe entre février et juin. Les amateurs d'archéologie trouveront également quelques sites, à leur goût, dans la réserve.
La réserve de Bafing
Créée en 1990, la réserve du Bafing est la plus intéressante du Mali. Les amoureux de la faune sauvage pourront y rencontrer : des lions, des léopards, des loutres, des hippopotames, des crocodiles et de très nombreux chimpanzés!
La réserve de Gourma
La réserve du Gourma, située autour de Douentza, est connue pour sa population d'éléphants, dont le nombre s'élève actuellement à plus de 750. Leur itinéraire est maintenant bien connu. Pour aller les voir, renseignez-vous d'abord au syndicat d'initiative de Douentza, pour savoir exactement où ils se trouvent.