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Bamako: Capitale de Couleurs
Mopti: La venise du Mali
Tombouctou: La mystérieuse
Gao: La Cité des Askia
Hombori: La ville dans les airs
Le Pays Dogon
Segou: La cité des Balanzans
Action citoyenne visant à donner la parole à tous les maliens et amis du Mali

Art & Culture

La cuisine malienne varie de région en région, mais certains plats et de boissons ont acquis une dimension nationale, comme le nsaamè ou riz au gras (un plat de riz avec de la viande et légumes), le jinjinbere (une boisson à base d'eau, de sucre, de citron et de gingembre ), et le dabileni (une boisson à base d'eau, le sucre, et de l'oseille).
Ces plats sont souvent préparés pour la célébration des rites du cycle de vie (par exemple, baptêmes, mariages) et autres cérémonies.

L'art et la culture du Mali est principalement influencée par les groupes tribaux principaux de Tuareg, Dogon, Fula Macina, Soninke, Sanghai et bambara. Plus de 95 % de la population suit la religion musulmane. Dogons et Tuareg pratiquent toujours les manières traditionnelles la vie.

L’artisanat du Mali est très riche, il varie d’une région à une autre, d’une ethnie à une autre. Le travail est purement manuel. L’artisan doit une large part de ses connaissances à son expérience personnelle et à son contact direct avec les forces de la nature.


La musique et la danse ont été les parties intégrales de culture du Mali. La musique du Mali a été célèbre partout dans le monde depuis la période de l'empire du Mali. La musique traditionnelle du Mali est inspirée par les chansons des prisons qui sont un groupe ethnique important au Mali. Il y a une large variété d'instruments musicaux joués au Mali.

La culture du Mali est une amalgamation de diverses influences. Le peuple du Mali est principalement des musulmanes. Mais indépendamment des lois islamiques, les personnes ont également des pratiques culturelles indigènes. Le Mali célèbre beaucoup de festivals qui font partie de leur culture et tradition. En décembre, le festival « croisant bétail » est célébré avec beaucoup d'enthousiasme. Les bergers apportent leurs bétail sur la banque du fleuve chez Diafarabe et alors des concours sont tenus de voir à qui bétail atteignent l'autre banque d'abord. Ce festival sert également d'occasion quand les filles et les garçons célibataires s'habillent courtisent jusqu'à un un autre. Le Festival-Au-Désert et la Fete de Masques sont des festivals populaires au Mali.

La cuisine du Mali est semblable à d'autres pays d'Afrique occidentale. Le yollof de Poulet Yassa et de Riz sont les plats les plus populaires.

Pour plus d'information sur la culture du Mali, notation sur les sections suivantes :

Bienvenue sous l'arbre à palabres

Quelques phrases relevées dans "Sous l'orage" de Seydou Badian, Edit :Présence africaine
"La meilleure des connaissances est celle qui mène l'homme vers l'homme. "
"J'ai plus peur de celui qui me respecte que de celui qui me menace."
"La panthère a ses taches au dehors, l'homme a les siennes en dedans."
"La langue et les dents appelées à cohabiter toute une vie se querellent."
"C'est à force de réfléchir que la vieille femme parvient à transformer le mil en bière."
"On ne peut en se poussant dépasser le mur."
Quand le feu gagne la forêt, l'animal court vers la rivière"
"Le séjour dans l'eau ne transforme pas l'arbre en crocodile".

Quelques proverbes Bambaras, relevés dans "Parlons bambara avec plaisir" de P. Bailleul :
"Fais attention à toi-même et ta vieillesse sera bonne" (Garde toi et le ciel te gardera)
"Le serpent caché grandit" (Si on ne se corrige pas de son défaut, il grandira)
"La crainte ne tue pas la mort"
"La femme stérile porte en elle le nom de l'enfant, mais elle ne peut pas le donner." (Il y a beaucoup de choses que l'on voudrait faire mais on ne le peut pas)
"L'épine grandit avec sa pointe." (L'enfant grandit avec ses qualités et ses défauts.)
"La querelle entre des frères, ça fume, mais ça ne s'enflamme pas."
"Un mauvais voisin est une maladie sans remède."
"Etre marié tôt n'empêche pas le vagabondage."
"Pour ce qui est des Peuls, tu peux connaître le premier, mais tu ne connaîtras pas le second." (Les Peuls sont rusés.)
"Si tu as besoin d'un Peul, tu iras le trouver à son parc à vaches." (Il faut s'adresser au bon endroit pour trouver ce que l'on cherche.)


-Vaut mieux regarder devant soi que se retourner sur l'endroit où l'on a trebuchet.

-On ne peut pas courir et se gratter les pieds en même temps.

-La verité rougie l'oeil, mais elle ne la transperce pas.

-Ne te lamente pas de ce qui t'arrive : tu ne connais pas le futur.

-Même si on ne se rend pas là où les vaches s'abreuvent, on sait qu'il n'y a pas de gobelet.

-On ne peut pas tresser la tête d'un absent.

-La beauté d'un homme est dans sa poche.

-Faut-il attendre d'être vaincu pour changer?

-La tortue est la plus sage car elle transporte sa maison.

-On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir.

-Repeter cent fois une verite vaut mieux que de mentir une fois.

-Le sel vient du nord,l’or vient du sud et l’argent vient du pays de l’homme blanc mais les tresor de sagesse se trouve qu’a Tombouctou.

-IL N'Y A QUE LES OREILLES CHANCEUSES QUI RETIENNENT LES BONS CONSEILS.

-AU LIEU DE METTRE DU MIEL DANS TES PAROLES. METS LE DANS TES ACTIONS.

-L'HUMAIN A TOUT POUR SAVOIR, MAIS IL NE PEUT TOUT SAVOIR(MAA KODÔN BÊ, NKA I KOBÊ DÔN TÊ).

-BEAUCOUP DE PERSONNES DÉTIENNENT LE MÉDICAMENT POUR SOIGNER LES YEUX. MAIS ILS N'ONT RIEN POUR GUÉRIR LE MAL DOS.

-CELUI QUI TOMBE D'UN ARBRE, PEUT SE RELEVER. CELUI QUI TOMBE D'UN CHEVAL, PEUT SE RELEVER. CELUI DONT LE PAGNE DE LA FEMME FAIT TOMBER, NE SE RELÈVERA JAMAIS.

-LES FESSES ONT BEAU GROSSIR. ELLES NE POURRONT JAMAIS ÉTOUFFER L'ANUS.

-L'AVEUGLE EST PLUS MALIN QUE CELUI QUI A MAL AUX YEUX.

-CELUI QUI MEURT DE DIARRHÉE POUR AVOIR CONSOMMÉ DU MIEL. IRA DANS L'AU DELÀ AVEC L'ANUS SUCRÉ.

-SI TU VAS Â LA CHASSE AVEC UN SOURD, ET QUE TU LE VOIS SE SAUVER. SAUVE TOI. IL N'A PAS ENTENDU, IL A VU.


-POUR CONDUIRE UN TROUPEAU DE MOUTONS, UN BATON SUFFIT. POUR UNE TROUPE D'HUMAINS, Ä CHACUN SON BATON.

-QUANT TU DIS AU NIAIS QUE LE COMBAT EST POUR DEMAIN, IL SE MET AU LIT LES POINGS FERMÉS.
-AU LIEU DE METTRE DU PÉTROLE DANS LA LAMPE D'UN AVEUGLE; MONTRE LUI LE CHEMIN.

-AUCUNE QUERELLE NE PEUT DÉTRUIRE TOUT VILLAGE QUI S'APPELLE " ENTENTE "

-CELUI QUI A VRAIMENT LA DIARRHÉE NE SE PRÉOCCUPE PAS DES TÉNÈBRES.




Le système de croyance originel du malien, qu'il soit bambara, peulh ou sonraï, est animiste. Cette croyance fondée sur des cultes païens selon les groupes ethniques (komo chez les bambara, kanaga chez les dogons, Nya chez les Senoufos ou holé chez les sonraïs) n'est pratiquée que par une faible proportion de la population malienne.

Environ 5 % d'animistes du sud au centre du pays s'adonnent à des pratiques rituelles traditionnelles malgré la forte implantation de l'islam dans presque toutes les zones urbaines et même rurales.
L'islam, religion pratiquée par 80 % de la population, fut introduit au Mali au VIIIème siècle. Religion prônant l'égalité entre les hommes devant Dieu, l'islam séduit d'abord les plus humbles et les marginaux (esclaves et serviteurs), puis elle s'imposa aux rois et seigneurs.

Selon l'historien arabe Ibn Khaldoun, le premier roi du Mali converti à l'islam fut Baramandama Keïta vers 1050.

La conversion de ce roi relatée par la légende fut spécifique : un marabout arabe arriva un jour chez le roi et demanda à être son hôte. Le roi le reçu et il s'installa au palais. Durant son séjour dans le pays, celui-ci fut frappé par une grande sécheresse. Alors le marabout adressa des prières à Dieu et réussit à faire tomber la pluie. Et ce fut le miracle qui porta la nouvelle foi dans le cœur du roi. Selon Djibril T. Niane " les Keïta, fondateurs du Mali, rattachent leurs origines à Jon Bilali ou Bilal Ben Rabah, compagnon du Prophète et premier Mù'addin" de la communauté musulmane."

L'islam devient très vite une institution qui a ses fondements : le coran et la souna dont la formule fondamentale est : "lâ ilâha illa allahou, Mohamadou Rassoulou Allahi" (il n'ya de Dieu qu'Allah, Mohamet est son envoyé). Les ablutions, la prière le jeûne des trente jours du mois de carême et le pèlerinage à la Mecque (pour celui qui en a les moyens) complètent la foi. La mosquée est la maison de Dieu où les musulmans prient. Le "clergé" de l'islam est constitué de l'Imam (ou almami) qui est le guide des croyants dans les prières, les sacrifices et cérémonies. Il est le chef spirituel. Puis il y a le Muezzin, le porte-voix, chargé d'appeler les fidèles à la mosquée et de reprendre à haute et intelligible voix les formules de l'imam pendant les prières.
Enfin il y a le marabout, un homme assez versé dans la connaissance du coran, jouant le rôle d'intermédiaire entre le musulman et le prophète Mahomet. Dans l'islam, la crainte de l'enfer (domaine de Satan) maintient le musulman dans le droit chemin celui du paradis de Dieu. Certains mouvements sectaires de l'islam africain sont représentés au Mali même si leur audience reste très faibles : le mouvement Tidiania et le hamallisme. Ce dernier est plus présent au Mali car il est né au lendemain de la guerre de 14-18 à Nioro du sahel où les luttes et la misère économique ont déstabilisé les populations locales.

Ainsi Cheick Hamallah, un mystique détaché des choses temporelles, s'entoure de partisans et dénonce la persécution coloniale. Sous le régime Français de Vichy, il sera déporté au Camp de Vals-les-bains et mourut le 6 janvier 1943 à l'hôpital de Montluçon de "congestion pulmonaire et crise cardiaque". Au même moment d'autres religions font leur apparition : le catholicisme et le protestantisme, et veulent marqué les populations autochtones colonisées. Politiquement la colonisation préférait une évolution de ces populations vers la doctrine chrétienne. Mais face à l'islam le christianisme aura peu de chance.

Aujourd'hui seulement 15 % de maliens, embrasse cette foi religieuse. Le fait d'apparaître comme la religion du colonisateur a incontestablement joué contre le christianisme. Toutefois les missions chrétiennes existent dans le sud et le centre du pays mais aussi à l'ouest. La plupart joue un rôle social et économique plutôt que religieux. L'un des lieux célèbres du christianisme au Mali a toujours été et reste la ville de Kita dans la région de Kayes (1ère région) où demeure la cathédrale "Notre Dame de Kita" où a lieu le pèlerinage catholique annuel au Mali.


En dépit de sa continentalité, le Mali possède une grande richesse touristique, fruit de son héritage culturel. En effet, toutes ses régions présentent des sites touristiques contribuant au développement du tourisme dans le pays.

Bougoula, situé à 6 km de Sikasso, est un village créé par Mansa Daoula qui en fit sa capitale. Il y avait édifié 9 petites huttes où il passait la saison des pluies. De ce premier établissement, il ne reste que 3 huttes. Dans la première, le roi recevait ses sujets et ses hôtes. La deuxième servait d’appartement privé : c’est d’ailleurs dans cet appartement que Mansa Daoula fut préparé avant son inhumation. La troisième hutte renferme les armes du souverain : lances aux lames empoisonnées, haches de guerre…

Le Mamelon sacré est le refuge d’un boa, génie protecteur de la ville de Sikasso. Sur ce mamelon, Tiéba avait fait édifier un bâtiment à étages pour y recevoir, mais surtout, pour surveiller la région. Ce bâtiment a été démoli et remplacé aujourd’hui par…une piste de danse.

Le Tata est une fortification érigée par Tièba vers 1880 pour décourager les assauts des assaillants. Le Tata extérieur mesurait 9 km. Seules les fondations en subsistent de nos jours : d’énormes masses de latérite et de pierre, larges à leur base d’environ 6 m. A l’extérieur, le mur était protégé par de profondes tranchées et comportait, à l’intérieur, un chemin de ronde placé à une hauteur de 4 m. Cinq portes le fermaient : une au Nord, deux à l’Ouest et une au Sud. A l’intérieur de cette première enceinte s’élevait une seconde qui isolait les quartiers des officiers et des marchands. Chaque chef d’armée y avait fait édifier ses propres maisons fortifiées autour d’un troisième et dernier Tata qui encerclait la demeure royale : le Dionfooutou. Ainsi protégé, Sikasso a résisté à la plupart des assiégeants; notamment l’Almamy Samory qui, pendant quinze mois, avait tenté de réduire la ville à la famine.

Les Grottes de Missirikoro sont situées à 11 km de Sikasso. Selon la légende, la falaise a surgi à partir d’un différend entre deux villages, à propos de la propriété d’une terre. Chaque village avait formulé un voeu : la transformation du lieu en mare ou en falaise, selon que l’un des deux villages ait raison sur l’autre. C’est ainsi que la falaise s’est dressée avec, en son sein, cette sorte de mosquée dans laquelle le voyageur pouvait toujours trouver à manger, jusqu’au jour où… un malin détruisit le mythe. Dans une petite mare située dans la colline dite « Fakokoulou » qui surplombe le village de Kébéni, on trouve des poissons sacrés (de type polio) liés à l’histoire du village. On les appela dès lors les Poissons sacrés de Kébéni. Autrefois, ces poissons étaient l’object d’un sacrifice rituel qui tend de plus en plus à disparaître de nos jours. Jadis, les gens se rendaient à cette mare pour formuler des voeux. Si les voeux devaient être exaucés, les poissons mangeaient la nourriture qui leur était jetée. Dans le cas contraire, ils ne manifestaient aucun intérêt pour ladite nourriture.

La Fête des Diables à Diban (Bougouni) est une manifestation qui avait lieu tous les sept ans pour commémorer les mânes des ancêtres et sécuriser les exploitations. Elle avait lieu en début d’hivernage. Pendant les manifestations, les non initiés se terraient dans les cases, terrifiés par le bruit des sabots de chevaux invisibles et des cris divers.

Diban organisait différentes manifestations rituelles qui étaient l’occasion de rassembler les enfants du pays, de célébrer des mariages et de transmettre les traditions. Ces manifestations sont connues sous le nom de « Dugu son » (offrande au village).

Jelefura est la première manifestation liée à des traditions initiatiques de type Komo. Elle a lieu en période sèche (en Mars). Le Komofura a lieu le samedi suivant la célébration du Jelefura. C’est une sorte de conseil des anciens : un cercle très fermé. Le Dugu son a lieu une semaine après le Komofura. C’était la principale manifestation à l’occasion de laquelle tous les ressortissants du Bana se retrouvaient à Diban. Actuellement, quelques anciens, restés toujours animistes, perpétuent encore cette tradition.

Sounkolo est à 11 km de Zangasso. Les Caïmans qu’on y rencontre encore, tant dans le village que dans la mare, vivent en bonne entente avec les villageois. Selon la tradition, lorsqu’un de ces caïmans est abattu et mangé dans le village, et qu’un seul de ses os (aussi infime soit-il) y reste, les eaux des puits et des pluies vont se raréfier.

A Wointina (situé à 15 Km de Koutiala) se trouve une mare, près du lieu dit « Koungo djan », connu sous le nom de « Nangayawa » : en minianka, la « mare aux supplices ». Cette mare ne tarit jamais, même pendant les grandes périodes de sècheresse. On ne met pas le pied dans le « Nangayawa », on ne s’y lave pas, et on n’y pêche pas, sous peine d’y disparaître immédiatement. Autrefois, le malfaiteurs pris dans le village, la main dans le sac, étaient jetés dans le « Nangayawa » où ils disparaissaient définitivement.

M’Pessoba ou M’Pèkan (en minianka, « le village de M’pè », vient du nom de son fondateur, M’pè. En voulant installer sa hutte, M’pè devait couper certaines arbres pour se faire de la place. Ce faisant, il découvrit un serpent totalement inoffensif. Il décida alors de s’installer à côté du reptile, e, lui construisit également une case qui existe toujours, mais légèrement agrandie.
Depuis ce jour, M’pèwo , ou « le serpent de M’pè », est lié aux traditions de la famille Coulibaly qui habite dans le quartier qui porte le nom de son fondateur : N’tio. Le M’pèwo ressemble au boa, mais en plus petit. Il n’attaque jamais les personnes et ne se déplace jamais le jour. On peut cependant le voir lorsque le jour le surprend dans une concession. Alors, les occupants le mettent à l’abri ou le montrent aux visiteurs. Mais s’il arrivait au M’pèwo de se montrer autrement le jour, c’est pour annoncer un malheur.

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